3 Document (s)

Alors que maître Byron Peck et M. Hoggaard se remettent de leurs blessures, nous revenons sur leur passé et leur rencontreà
Pendant ce temps, Margot continue son trajet avec Tim à la recherche de l'indien qui a volé le trésor des mexicains. Le portefeuille rempli de documents est au centre de toutes les convoitisesà Que contiennent donc ces mystérieuses lettres ?

Lupano pause les bases de son scénario à l'aide de flashbacks, de dialogues savoureux qui construisent un western plus profond qu'il n'y paraît. Salomone dynamise l'histoire car à son trait précis et aux couleurs vives.

Dans ce troisième tome de "L'Homme qui n'aimait pas les armes à feux", Margot a réussi à échapper au vieil indien qui la retenait prisonnière. Ce dernier, blessé, est retrouvé par Timmy qui décide de lui porter secours. Le duo trouve alors refuge chez des Indiens Navajo.
Margot quant à elle est recueillie dans une école catholique qui s'est donnée pour mission de convertir et d'éduquer les "sauvages" jeunes filles Navajos. Margot va trouver une alliée précieuseà
Mais de plus en plus de personnes, chacune avec son propre dessein, se lancent à ses troussesà

Un album qui aborde la question de la colonisation et de la déportation du peuple Navajo mais aussi de l'esclavage et de la traite des noirs. Un troisième tome avec une forte dimension historique qui pousse le lecteur à s'interroger sur la question de l'identité aux Etats-Unis.

"La Loi du plus fort" clôt ce premier cycle de la série.

M. Hoggaard traverse les Etats-Unis et suit la piste de Margot. Cette dernière, désormais à Washington se voit poser un ultimatum : elle a trois jours pour apporter les lettres aux grands marchands d'armes.
Byron, sort de prison en piteux état et décide de faire appel à Alexander. Alors que tous les personnages convergent sur Washington, les ruses et trahisons s'enchaînent. Qui récupérera les fameuses lettres de Washington et pour quelle cause ?

Ce tome s'éloigne du genre western et comme le précédent, il remet en question la construction des États-Unis d'Amérique, aux dépens des populations noires et amérindiennes. La dimension historique est toujours aussi présente dans un pays aux bases déjà corrompues, qui connaît une véritable hausse des mouvements nativistes et où une nouvelle association, la NRA, monte peu à peu en puissance.